Textes et photographies se côtoient, explorent la notion de paysage. Il n'est pas question de décrire un territoire spécifique. En différents lieux, regarder toujours aux mêmes endroits, comme pour épuiser des obsessions récurrentes. Le rocher, la montagne, la forêt, la mer. 
Emilia Stefani-Law tourne autour d'un même type de paysage, comme pour en dresser la typologie poétique et non exhaustive, avec l'intuition que quelque chose se cache, que quelque chose résiste et ne se laisse pas saisir. 
Là où paradoxalement il semble y avoir beaucoup à regarder. Des images pleines, sans horizons et sans repères d’échelles pour témoigner du vertige physique qu’un paysage peut provoquer.

L'histoire intime semble disparaître, avalée par l'ampleur d'un paysage qui se dresse. Mais c'est aussi d'absence dont il est question. L'être humain est quasiment absent de ces images, il laisse à peine des traces à la surface du monde : une ou deux routes, quelques pylônes, de minuscules bateaux à la surface de l'eau. Des cicatrices superficielles.
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Tom Arthurs est un trompettiste et compositeur puisant honnêtement et infiniment dans une gamme vertigineuse d'influences. Sa création musicale représente une beauté et une profondeur rares, et il cite l'inspiration de John Taylor, Kenny Wheeler et Jimmy Guiffre, de la musique traditionnelle africaine et sud-américaine, de la scène berlinoise Echtzeitmusik, ainsi que de György Ligeti, Luc Ferrari et Morton Feldman. 
Outre la musique, Tarkovsky, Godard, Apichatpong Weerasethakul, Lau Tzu et Farid Ud-Din Attar restent profondément influents, tout comme les expériences chéries de la musique baroque, les pygmées d'Afrique centrale, Gal Costa, David Sylvian et Arto Lindsay.
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